Alimentation industrielle « plus saine » ?

L’entreprise Traitafina AG, à Lenzburg, du reste lar­ge­ment pri­mée, condi­tionne de la viande et fabrique de la char­cu­te­rie pour les grandes sur­faces et en tant que trai­teur. Ses embal­lages pré­cisent que la viande est sans conser­va­teurs, sans phos­phates, sans exhaus­teurs de goût et sans addi­tifs E. Un bon point, mais…

Selon l’é­ti­quette des embal­lages de jam­bon de der­rière par exemple, la pré­pa­ra­tion contient du sel de cui­sine (tou­jours un peu trop), du sucre (dex­trose, agis­sant comme ren­for­ça­teur de goût), des épices, des condi­ments et arômes (les­quels ?), et de la poudre d’acérola.

L’acérola (Malpighia gla­bra, Malpighia puni­ci­fo­lia), ou « cerise des Antilles » (Malpighiaceæ) est très riche en vita­mines C (1,8 g pour 100 g., contre 0,10 g. pour la gro­seille de Chine (kiwi) ou 0,06 g. pour l’o­range), ain­si qu’en vita­mines A et B6, en bio­fla­vo­noïdes et en miné­raux (fer, cal­cium, magné­sium). Peut-être est-elle rajou­tée pour ses qua­li­tés, ou pour sa couleur.

Quitte à vou­loir bien faire, pour­quoi ne pas aller jus­qu’au bout et se pas­ser des condi­ments et des arômes, et à dimi­nuer le sel qui, appa­rem­ment, n’est pas un condi­ment ? Le jam­bon n’a-t-il plus de saveur au naturel ?

www.traitafina.ch

Poissons en danger

Le WWF et le maga­zine Bon à savoir ont récem­ment publié une bro­chure pré­sen­tant un clas­se­ment des varié­tés de pois­sons selon leur mise en dan­ger par la sur­pêche et la consom­ma­tion humaine.

Le bul­le­tin de com­mande de cette bro­chure est à télé­char­ger ici : wwf_guide_f_lepo. Vous pou­vez encore contac­ter direc­te­ment le WWF (lien ci-dessous).

Vous trou­ve­rez éga­le­ment ici la liste des pois­sons mena­cés en Suisse : Poissons_de_Suisse.

wwf.ch

50’000 kilomètres pour remplir un panier

Dans son numé­ro 1 de jan­vier 2007, le maga­zine Bon à savoir a publié les résul­tats d’une enquête, menée en col­la­bo­ra­tion avec la RSR, por­tant sur les fruits et légumes impor­tés de l’é­tran­ger hors sai­son pour satis­faire les consom­ma­teurs peu sou­cieux d’environnement.

À titre d’exemple, un grand dis­tri­bu­teur suisse fait par­cou­rir 48’675 kilo­mètres à ses pro­duits avant que ceux-ci n’a­bou­tissent dans les assiettes.

Cette enquête rejoint un article pré­cé­dent publié fin 2004 dans l’ul­time numé­ro de la bro­chure « Énergie Environnement » (maga­zine offi­ciel d’in­for­ma­tion de la Confédération et des can­tons romands, sup­pri­mé faute de bud­get, les can­tons romands ne suf­fi­sant plus à assu­rer sa diffusion).

Il est impor­tant d’in­ci­ter les consom­ma­teurs à prendre conscience du pro­blème, au moment où l’on hésite à uti­li­ser l’a­vion pour par­tir en week-end. Changer les habi­tudes devien­dra vite un impé­ra­tif vital : il n’est ni sain ni viable de vou­loir tout, tout de suite et tout le temps. L’homme lui-même ne com­mence qu’à peine à subir les consé­quences de cette inca­pa­ci­té à la réten­tion et au contentement.

Nous atten­dons l’au­to­ri­sa­tion de reprendre ces articles ici. Venez donc jeter un coup d’œil de temps en temps…